Non à la réduction des lignes de la Compagnie Générale de Navigation (CGN) du Léman !
Fidèle à sa mission de représentation des frontaliers, l’Amicale des Frontaliers s’oppose au projet de réduction des traversées de la CGN annoncé pour décembre 2025.
Depuis plusieurs décennies, la CGN joue un rôle fondamental pour les habitants des rives du lac Léman, notamment pour les travailleurs frontaliers. La traversée en bateau, pour rejoindre la Suisse ou pour retourner en France, ne se résume pas à un simple déplacement : elle fait aussi partie de notre quotidien, de notre équilibre, de notre cadre de vie.
Une annonce de réduction des fréquences à compter du 14 décembre 2025 menace cette fluidité. Cette décision pourrait avoir un impact direct sur les usagers, en particulier les frontaliers, en rallongeant les temps de transport, en complexifiant les correspondances, en augmentant la dépendance à la voiture, avec conséquences sur les coûts, l’environnement, la qualité de vie.
Pourquoi cette pétition ?
La pétition « Non à la réduction des fréquences CGN après le 14 décembre 2025 » a été lancée par l’AUTPL ( Amicale des Usagers du Transport Public Lacustre) et soutenue par l’Amicale des Frontaliers, afin de réunir les voix de tous les usagers concernés : frontaliers, habitants, entreprises riveraines,.. pour demander à la CGN et aux autorités compétentes (françaises et suisses) de revoir ce projet et d’assurer le maintien des fréquences actuelles.
Le transport lacustre constitue un maillon important du réseau de mobilité transfrontalier, permettant une alternative à la route et réduisant les nuisances liées au trafic.
Une réduction des traversées peut entraîner : des temps d’attente accrus, des correspondances moins optimales, une voiture comme solution de repli → embouteillages, pollution, coût accru pour les usagers.
Il s’agit aussi d’un enjeu de cohésion territoriale entre les deux rives, de qualité de vie et d’attractivité pour les territoires frontaliers.
En tant que membres de l’Amicale des Frontaliers ou usagers concernés, nous avons intérêt à :
Signer la pétition : chaque signature compte pour donner du poids à la demande.
Diffuser l’information autour de vous (collègues, voisins, partenaires) : plus le nombre d’usagers concernés est grand, plus la mobilisation aura d’impact.
Partager vos témoignages : expliquer comment vous utilisez la traversée, ce que cela changerait pour vous, votre emploi, votre famille. Ces récits personnels sont très parlants.
Contacter vos élus et représentants : localement et au niveau cantonal (VD, VS, etc.), afin de faire part de vos inquiétudes sur les conséquences d’une réduction des fréquences.
Rester à l’affût des évolutions : horaires, correspondances, impact matériel, pour pouvoir informer au mieux la communauté frontalière.
L’Amicale des Frontaliers soutient cette démarche
Depuis sa création en 1962, l’Amicale a pour mission de défendre les droits des travailleurs frontaliers et d’agir pour un cadre de vie transfrontalier équilibré.
La question des liaisons lacustres n’est pas que touristique : elle touche directement les personnes qui vivent côté français et travaillent ou se déplacent côté suisse (ou inversement) ; elle touche la mobilité durable, l’aménagement du territoire, la qualité de vie. En ce sens, nous estimons que cette réduction envisagée mérite que l’on se mobilise pour porter la parole des usagers.